INSPIRION, société allemande spécialisée dans le cadeau d’entreprise et la distribution est aujourd’hui troisième sur son marché.
L’intérêt de travailler dans ce secteur – le cadeau d’entreprise – est la possibilité de toucher à tous types de produits, car les catalogues balaient quasiment tous les secteurs.
Producteur ? La Chine bien sûr où toutes les industries sont (presque) accessibles. Les limites ? L’obligation de quantités, et surtout d’utiliser au maximum des éléments de production standards quand ceux ci ne sont pas impliquant dans le concept : c’est le cas de la forme des parapluies dans ce contexte ou le facteur coût est primordial.
Autre élément important, ne pas rêver sur le « miracle chinois » : trouver les bons interlocuteurs alliant capacité de production – de qualité – et structure de recherche et de mise au point ressemble (pour l’instant) plutôt à un parcours du combattant. Surtout pour des entreprises européennes de taille moyenne.
Les Chinois aiment moins la prise de risque que le profit à court termes.
Au delà de ces contraintes élémentaires, l’avantage de créer des produits pour des entreprises comme INSPIRION est de développer des idées que les professionnels du secteur concerné (les parapluies par exemple) n’ont pas l’idée de commanditer.
Il en va de même dans nombre d’autres secteurs.
Le potentiel de ces entreprises, par la liberté qu’elles se donnent parfois, met en exergue le peu de dynamique de la plupart des entreprises spécialisées et souligne leur manque de capacité d’investigation et d’évolution.
Là, le « gadget » peut rejoindre « l’utile » (si tant est…).
Question : les non-spécialistes seraient ils plus intrépides et novateurs, car « sortis de la culture sectorielle », que les professionnels installés?