A nos politiques, nos syndicats, la plupart des industriels, nos organismes financiers, nos distributeurs, les autres…
Des vœux ? Un vœu : un peu plus d’intelligence !
Des vœux ? Un vœu : moins d’hypocrisie…
La dernière ? Acheter Français ! Oui mais quoi ?
D’abord les distributeurs qui ont écumé la planète pour faire leur marché. Pas à la recherche de produits ou d’innovation mais seulement de prix sur des produits dont ils suscitaient eux même la copie, abaissant les niveaux de qualités, sans état d’âme.
Et puis les industriels qui « copiés » et incapables d’un soupçon de créativité et de réaction envers la distribution, et pour s’y soumettre, ont pris le même chemin, chez les mêmes fournisseurs, avec les mêmes méthodes, avec les mêmes produits.
Alors où est le problème ?
On achète Français depuis longtemps, mais made in China, India, Vietnam, Thailand, Poland, Tunisia, Etc…
Et puis, sur le fond, le problème n’est pas d’acheter Français.
Il est d’imaginer Français, de créer Français, de « matière-griser » Français et on en est loin. La France de ce côté là est un désert, des savoir-faire ont été sacrifiés, et aucun nouveau ne s’est créé.
Donc, Français nous achèterons, du vin, du fromage, un peu de parfum, des livres et de la musique sûrement, du cirque et du cinéma, pour le reste nous prendrons ce qui arrive jusqu’à nous après la sélection des acheteurs de tous bords.
Ou alors nous irons sur internet où les boutiques sont planétaires et remplies de merveilles dont la provenance nous indiffère pourvu qu’il y ait du désir.
En attendant que la Belle Française au Bois Dormant s’éveille.