Huit mois sans rien écrire. Huit mois sans nouvelle marquante.
Tout du moins, suffisamment pour que l’on ait envie d’échanger à son propos, au delà de notre propre activité .
Un Bloog en berne car que peut on dire ? A part les lamentations d’usage qui ne font rien avancer ?
Lu dans Libé du 30 août sous la plume de Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel Alternatives économiques : « La situation économique n’a aucune chance de se redresser notamment au cours des prochains mois. »
Ça veut dire quoi ? Ça se redresse comment une situation économique ?C’est un phénomène météorologique ? Tellurique ? C’est une maladie ? Un songe ? Une érection ? Ca se génère comment ? Spontanément ? C’est quoi les conditions de réémergence, ?
Qui en sont les acteurs ? Les autres, les politiques, les industriels, nous tous ?
Bon tout ça et fort désolant, donc cela ne sert à rien d’en parler. Ni du fait qu’une grande partie de l’industrie (Française, en particulier) s’est suicidée, c’est trop triste.
Ni que les mots imagination, enthousiasme, sont tombés en désuétude.
Ne pas évoquer non plus cette profession, le design produit, portée pendant des années par des gens remarquables (Roger Tallon, Dieter Ram, Marco Zanusso…) qui associaient création et vitalité sociale et qui, aujourd’hui, n’est plus qu’un mot creux, servi à toutes les sauces, et pour produire quoi ?
C’est partout pareil ? Non bien sûr.
Dans certains pays l’argent remplace parfois les idées. On se donne une impression de mouvement car on s’offre du design comme on achète n’importe quoi. (En Chine bien sûr). Mais sur le fond, le pourquoi des choses, la création d’un véritable contenu, tout reste à faire si tant est que cela puisse se faire (voir l’exemple de l’Europe ou cela fait plus de 50 ans que l’on prêche…).
Ne pas parler, encore, de tous ces industriels, tueurs d’entreprises (voir la chute de Caddie récemment) qui, pour un projet, vous reçoivent avec arrogance, jugent de votre capacité – jamais suffisante pour répondre à leur super besoin – sans penser une seconde à leurs propre lacunes.
Ne pas parler donc de toutes ces choses, ou alors, écrire un roman.
Bon on s’arrête là, c’est déprimant.
On se creuse, on cherche et on revient (j’espère rapidement) avec de BONNES NOUVELLES…