Honk Kong International Lighting Fair, c’est plus d’une dizaine de produits, dont 3 gammes et des déclinaisons, le petit spot-leds EGGO fraîchement éclos, le stand comme un repère de la marque, les films de présentation des gammes Cylin et Ledspot réalisés avec i.réel, un espace privé de présentation de prototypes, du mouvement, de l’excitation, beaucoup de rencontres.
Presque deux ans que l’aventure avec Yaohualux a commencé.
C’est un véritable cas.
Située à YUYAO, près de SHANGHAI, YAOHUALUX est une entreprise leader dans son domaine, le luminaire, avec une distribution internationale, sous marque de distributeurs en général. Cette ouverture lui a permis d’accéder à des niveaux de qualité conformes avec les normes en vigueur en Europe et aux Etats Unis. D’où la création au sein de l’entreprise d’une structure recherche et développement adaptée.
Depuis quelques années , la plupart des produits sont imaginés dans l’entreprise et proposés à la distribution.
Un pas important vient d’être franchi en ouvrant le marché professionnel. YAOHUALUX a la volonté non seulement de proposer de nouveaux concepts produits mais aussi d’exploiter sa propre marque sur ce secteur, UTEC.
Création d’une nouvelle gamme de couverts.
Masculin ? Féminin ? Nouvelles habitudes ou envies face à une évolution significative de la cuisine, des textures, de la manière de « se mettre à table ».
Cela fait partie du questionnement que Guy Degrenne a entrepris et donc du nôtre, à travers en plus l’expression du territoire d’une marque plus que légitime en son domaine.
Quels gestes? Quelles propositions ?
Une nouvelle « descente » de gamme, à ce niveau, doit être fondée autrement que par une simple approche esthétique. Il ne s’agit pas de faire du design pour du design mais une proposition dans laquelle la plupart d’entre nous puisse se retrouver : la première approche du produit est visuelle, la seconde est la prise en main, la troisième le fait d’utiliser.
Pour l’étude, c’est un véritable parcours d’obstacles : chacune des étapes doit être concluante.
Il est question de séduction mais aussi d’un plaisir réel à l’usage.
Premier fabricant français de mobilier haut de gamme pour l’agencement des salons de coiffure.
La première question posée a été de savoir si les designers étaient capables de créer des produits qui soient commercialisables.
Échaudés par une « aventure » récente, la question était louable.
L’entreprise possède une grande expérience dans son secteur, en relation directe avec ses clients, propose et réalise ses prototypes, ses mises au point techniques, en bref, elle connaît son métier.
Alors le designer dans tout ça ?
Pourquoi nous aimons cette gamme dans son principe.
A la base, un cahier des charges assez complexe : le fait d’en faire une gamme à la fois grand public et CHR (collectivités, hôtels, restaurants) implique des contraintes dimensionnelles, de résistance et d’usage.
Le résultat est une forme qui va bien au-delà d’un simple exercice de style, archétypale, et alliant une qualité formelle à un plaisir du toucher et de la manipulation.
